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Story Book

Voilà maintenant 2 semaines que notre aventure s’est finie et c’est avec beaucoup de nostalgie que nous écrivons cette newsletter. C’est avec le plus de précisions possible que nous allons tenter de vous retranscrire ce que nous avons pu vivre et ressentir tout au long de ces 2 semaines de pur bonheur. En effet, la fameuse phrase que l’on nous répétait depuis le lancement de notre projet, « Un 4L Trophy ça ne se raconte pas, ça se vie ! » prend tout son sens au retour, aujourd’hui ! Cette réponse évasive nous intriguait mais aujourd’hui, nous comprenons combien retranscrire une telle aventure est chose difficile ! Maintenant nous savons après coup, que les étoiles plein les yeux, il nous est difficile d’expliquer pourquoi le 4L Trophy est une aventure hors du commun nécessitant une préparation très importante et prenante pour une semaine d’une intensité rare …

 

Avant toute chose, nous tenons fortement à remercier individuellement chacun de nos soutiens qu’il soit financier, matériel ou moral. Vous avez tous participé, à votre échelle, à la réalisation de notre projet et nous vous en serons éternellement reconnaissants.

 

C'était une expérience incroyable ! Nous en avons tellement appris sur nous-même.

 

 

Alors comment s’est déroulé vos journées depuis votre arrivée sur  Biarritz le 20 Janvier 2019 ?

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Jour 1 : Biarritz et contrôle technique

 

 

Dans un premier temps, nous sommes arrivés à Biarritz pour le grand départ. Nous étions 3 équipages de l’ECE. Étant tous amis, nous avons décidé de passer notre aventure ensemble. Nous pourrions ainsi profiter tous ensemble et nous entraider en cas de problème technique. Au départ de Biarritz, il y avait déjà du stress car tous les participants doivent passer un contrôle technique, certifiant que la 4L est apte à rouler dans les dunes du Sahara. Pour nous, tout s’est bien passé. Notre châssis était bon, et nous avions bien tout le matériel obligatoire requis.

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Jour 2 : Le départ

 

Le grand jour est arrivé, le départ ! Nous étions tous contents et impatients d’en découdre après avoir bravé l’énorme bouchon pour nous positionner sur la ligne de départ (1 heure), nous avons pu prendre la route de Marrakech le sourire aux lèvres ! C’était oublié, que ce raid n’allait pas être exempt de tout repos et surtout de casses.

Nous sommes donc partis pour l'Espagne avec l'objectif d'arriver en deux jours à Algesiras,  au sud de l'Espagne. Là-bas, nous pourrions prendre le ferry nous emmenant au Maroc. Nous avons fait une escale d'une nuit dans un petit village près de Salamanque, sur la descente de l'Espagne.

 

Jour 3 : Salamanque  vers Algésiras


Le lendemain, après quelques premiers soucis techniques de nos amis et compagnons de route, nous avons pu partir avec 2h de retard sur l’heure fixée, problème d’allumeur oblige (heureusement que nous étions là avec un condensateur neuf pour nos amis de l’équipage 974)  ! Nous sommes arrivés dans la nuit au campement d’Algésiras après un MacDo improvisé sur le parking d’un centre commercial espagnol. C’est à partir de ce point que nous étions pris en charge par l'organisation du 4L Trophy. Nous avions bravé le plus dur, et qui est souvent fatal à plusieurs moteurs de 4L, la descente de l’Espagne !

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Algéciras : Jour 4


Le Jour 4 fut l’attente de notre ferry prévu à 4h du matin le lendemain avant de débarquer au Maroc. Nous en avons donc profité pour faire un dernier plein, et des courses. Malheureusement, c’est avec 2h de retard que nous avons pu embarquer à la découverte du Maroc.

 

Bouladjoul : Jour 5 

 

Arrivés tôt le matin vers 8h à Tanger, nous avons dû rouler toute la journée pour arriver le soir au bivouac de Boulajoul. Nous sommes passés par les autoroutes et routes marocaines. Nous avons pu profiter des beaux paysages, et découvrir quelques villages typiques du Maroc. Malheureusement, le retard du Ferry additionné aux embouteillages dans une station essence, nous ont retardés de 4h sur l’horaire d’arrivée. Nous avons donc du restreindre les pauses malgré les magnifiques paysages que nous offrait ce si joli pays. Nous sommes donc arrivés de nuit à Bouladjoul , situé sur un plateau à 2000m d’altitude. Ce fut donc notre premier bivouac en terre marocaine. Le froid nous y a très bien accueilli !

 

Merzouga : Jour 6-7-8

 

Le lendemain matin, nous sommes passés par des cols et par les montagnes marocaines pour arriver au superbe campement de Merzouga dans une mini tempête de sable. C’était magnifique, nous étions en plein désert, entourés des dunes de sable sahariennes. C’est en arrivant que l’on a eu la chance de rencontrer l’association « enfants du désert » auquel les fournitures scolaires et sportives étaient destinées. C’était un moment spécial, d’échange et de joie. Nous avons fait don de deux cartables de fournitures scolaires et de deux sacs de sport remplis de matériel sportif. Au final c’est 5 tonnes de fournitures scolaires et sportives qui ont été récoltées en faveur de l’association Enfant du désert et plusieurs centaines de kilos de nourriture pour les Restos du cœur. A cela s’ajoute 33.000 € de dons des équipages du 4L Trophy qui vont permettre de construire 3 nouvelles écoles pour de futurs écoliers marocains.

 

Nous avons passé 3 nuits dans le désert de Merzouga, dont deux journées sur les pistes. Nous avions un parcours à suivre, et nous devions nous repérer à la boussole pour atteindre notre point d'arrivée. Nous avons traversé les dunes du désert, connus les ensablements mais la 4L a survécu malgré quelques pierres et rochés qui ont tapé de plein fouet notre châssis ! Ces deux jours sur les pistes étaient incroyables. Nous avons beaucoup appris et vu la vraie dimension d'entraide du 4L Trophy. À chaque problème d’un équipage, tout le monde s'arrête et tente d'aider. Le plus gros ? Encore nos amis de l’équipage 974, qui se sont fait percuter par l’arrière par une voiture marocaine durant le jour 6, heureusement, seulement un haillon de cassé et de la tôle pliée. Mais ils recommencèrent de plus belle 2 jours plus tard en cassant leur crémaillère ce qui les obligèrent à abandonner l’étape du jour. Nous avons été épargnés pour notre part, jusqu’à l’épreuve marathon.

 

Épreuve Marathon : Jour 9 - 10

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Voici le grand jour, et le vrai défi qui allait commencer, l’épreuve Marathon sur deux jours. L’objectif était d’arriver à Marrakech, en passant par les dunes du désert, avec une nuit en plein désert, sans campement organisé par l’organisation du 4L Trophy. Ces deux jours étaient riches en émotions. Nous avons eu quelques soucis avec notre alternateur et notre batterie qui nous lâchèrent. Nous avons réussi à trouver un alternateur très rapidement grâce à un équipage qui nous le troqua contre quelques bières…. Malgré tout, la batterie était morte et en trouver une en plein désert était improbable, nous avons donc repoussé cette réparation à Marrakech. Finalement, nous avons réussi à atteindre la ligne d’arrivée à Marrakech, avec une place de 189ème sur 1100 équipages. Nous avons retrouvé enfin un peu de confort avec de vrais lits et une douche dans le superbe hôtel réservé par l’organisation. La fatigue s’étant accumulée, nos projets de sortie nocturne dans Marrakech s’est transformé en gros dodo, nous sommes tombés de fatigue dans de bons lits douillets.

 

Marrakech : Jour 11

 

Après avoir repris des forces, le lendemain nous sommes partis faire du tourisme dans Marrakech. Nous avons pu découvrir le hammam marocain, qui si il nous ôta une bonne partie de notre bronzage, nous redonna une peau de bébé. Après une journée dans Marrakech à tenter d’échapper aux multiples vendeurs à la sauvette dans le souk, nous nous sommes dirigés à la soirée de clôture chez Ali. L’organisation du 4L Trophy nous avait organisé des spectacles et la remise des prix. Tout cela annonçait la fin de cette aventure. Nous étions tous nostalgiques lors de cette soirée mais cela ne nous a pas empêché d’en profiter peinement autour d’un repas typique marocain, à base de couscous, soupe orientale et tagine.

 

Le retour en France : Jour 12-13-14-15

Le lendemain, nous quittions Marrakech pour rentrer à Paris. Nous avons roulé durant 4 jours avec nos amis des 3 autres équipages de l’ECE, avant d’arriver chacun chez soi.

Ce retour fut long, fastidieux et beaucoup moins enthousiastes mais nous avions fait le plein d’images, d’émotions, de souvenirs et d’anecdotes, nous étions heureux !

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